Le nom du jeu provient de l'expression latine deus ex machina, « Le dieu dans la machine », c'est-à-dire une personne ou un événement qui fournit une solution soudaine et inattendue à une situation, ce qui caractérise très bien le protagoniste JC Denton et le thème cybernétique du jeu. Deus Ex peut également se traduire par "issu de Dieu", ce qui peut constituer une autre interpretation, renforcée par les initiales ambigues du héros, JC Denton. Certains joueurs ont en effet pensés que les initiales « JC » venait de Jésus Christ et que le titre pouvait être simplement traduit littéralement par « issu de Dieu », mais si tel était le cas il y aurait une erreur grammaticale car, en bon latin, « issu de Dieu » se dit Deo Ex.
L'histoire du jeu elle-même ne donne aucune indication précise sur ce que les initiales représentent. Harvey Smith, le lead designer de Deus Ex a déclaré qu'à l'origine JC était censé être un descendant de Jesus Christ. Cependant, Warren Spector a annoncé que le nom JC a été choisi pour son caractère androgyne, lorsque les développeurs pensaient encore laisser au joueur le choix du sexe du héros.
Le jeu est basé sur le moteur de jeu Unreal engine. C'est donc un jeu de tir subjectif ou l'action est omiprésente. Mais s'y mèlent également des éléments de jeu d'aventure avec un scénario très présent ainsi qu'un grand nombre de dialogues à choix, et des éléments de jeu de rôle avec des possibilités d'évolution de son personnage comme l'apprentissage de compétences ou l'interaction importante existant avec l'univers.
Scénario
Le jeu présente une sombre vision du monde des années 2050. Le joueur incarne le personnage de JC Denton, qui travaille pour l'UNATCO (United Nations Anti-Terrorist Coalition) une - hypothétique - filiale de l'ONU dont la mission est de lutter contre le terrorisme international. On sera donc appelé à lutter contre des terroristes, mais sommes-nous vraiment du bon côté de la barrière? Et d'où vient cette mystérieuse peste qui ravage une partie de la population ? Et qui décide de la répartition du vaccin ? Qu'à cela ne tienne, on pourra se faire une idée en lisant les très nombreuses brochures, publications (livres, bornes d'informations) ou bien même E-mails. Mais dans un monde où tout n'est que mensonge et manipulation, votre mission sera de trouver la lumière ...
Gameplay
Le maitre mot de Deus Ex est la liberté d'action. Quelque soit la situation rencontrée, le joueur a constamment le choix entre plusieurs solutions : dialogue, infiltration discrète et indolore, ou prise d'assaut violente ou toute autre solution imaginée. Pour cela, le joueur peut faire évoluer son personnage comme il le veut, aux travers des compétences et des bio-modifications, ainsi que des améliorations des armes. En effet, il est possible d'augmenter ses capacités dans différents domaines tels que l'informatique (pour pirater les systèmes de sécurité et retourner les tourelles contre les ennemis, voire pirater les comptes bancaires), le crochetage et le décodage pour faciliter l'infiltration, les soins et la survie (pour faire meilleur usage des médikits et combinaisons de protection disponibles), la nage et le maniemenent des armes. Le héros est aussi capable de recevoir des bio-modifications, que l'on trouve au cours du jeu et qui permettent de choisir entre différentes capacités spéciales, améliorables, qui permettent à terme de voir à travers les murs, de se mouvoir silencieusement, de contrôler des drones pour faire des repérages ou attaquer, d'augmenter considérablement sa force ou de se rendre invisible. Il y aura toujours plusieurs chemins pour parvenir à un objectif et l'impression de liberté est largement renforcée par quelques éléments de scénario s'adaptant bien aux choix du joueur. La trame générale du jeu reste par contre la même quelque soit la façon dont on joue. Cette liberté d'action se paie au prix d'une difficulté assez faible puisque seul le mode réaliste offre un challenge intéressant mais accessible.
La vue subjective, le système assez simple d'expérience et la gestion d'inventaire transforment ce qui parait n'être qu'un FPS en un habile mélange de jeu d'infiltration, de jeu de rôle et de FPS. C'est le digne descendant de System Shock pour son gameplay. Pris séparément, ces côtés sont assez faibles, mais c'est bien le mélange des genres qui fait aussi la qualité du jeu.
Outre les qualités sus-citées, l'immersion dans le jeu est totale. L'univers et le background terriblement crédibles plongent le joueur en 2050 dans un monde littéralement pré-apocalyptique mélangeant mégacorporations peu scrupuleuses, terrorisme quotidien et États totalement absents. Quelque soient les missions, on se promène dans des lieux réels (ceux qui habitent à New York, Paris ou Hong Kong peuvent en témoigner). L'ambiance paranoïaque d'un monde soumis à un terrorisme constant est décrite de façon très réaliste et c'est encore plus vrai après les événements du 11 septembre 2001. On ne s'étonnera donc pas de prendre part à une intrigue basée sur un gigantesque complot. Il faut y ajouter une IA relativement bien faite pour l'époque et une musique mettant parfaitement dans l'ambiance des situations.
Deus Ex est considéré par beaucoup de joueurs comme l'un des meilleurs jeux jamais crées et le succès critique a été à la hauteur. C'est l'un des jeux qui a marqué la mémoire collective des joueurs, au même titre que, par exemple, Half-Life.
Le premier niveau du jeu se passe à New York, et les deux tours du World Trade Center ne s'y trouvent pas. Les développeurs les ont retirés pour réduire la consommation mémoire du jeu. Les raisons qu'ils annonçaient à quiconque en faisait la remarque étaient que dans l'univers du jeu, les tours avaient été détruites par des terroristes, et cela avant les attentats du 11 septembre 2001.
Une partie du jeu se déroule à Paris, et les murs sont tapissés d'affiches de la RATP. De plus, les Champs-Elysées ressemblent à une ruelle sombre, et la place Denfert-Rochereau à un petit village de province.
Le jeu est en anglais sous titré et les personnages français ont tous un accent effroyable.
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